Le 21 juin dernier, les recommandations de la société européenne d'hypertension (ESH), publiées dans le Journal of Hypertension, ont pour la première fois inclus la dénervation rénale dans la prise en charge de patients souffrant d'hypertension artérielle (HTA) résistante [1]. L'HTA résistante désigne une HTA qui persiste malgré la prise de trois médicaments antihypertenseurs, avec une pression artérielle systolique ≥ 140 mmHg ou une pression artérielle diastolique ≥ 90 mmHg. Dans ce cadre, la dénervation rénale est dorénavant considérée comme un traitement envisageable en cas de débit de filtration glomérulaire (DFG) ≥ 40 ml/min/1,73 m². Cette indication reprend celle édictée trois mois plus tôt par la Société européenne de cardiologie (ESC) dans EuroIntervention [2].
Le niveau de preuves est « satisfaisant pour la routine clinique »
« Nous avons mis longtemps à faire la preuve que la dénervation rénale était efficace contre l'HTA résistante. Depuis plus de dix ans, les industriels
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