Généralités
La gonarthrose est une pathologie fréquente puisque sa prévalence varie entre 7 et 25 % au-delà de 55 ans [1]. Cliniquement, elle se manifeste par une douleur chronique et récurrente responsable d’une diminution progressive du périmètre de marche. Le diagnostic radiologique d’arthrose est posé devant la présence d’une ostéophytose associée à un pincement articulaire dont les stades de gravité sont appréciés par la classification de Kellgren et Lawrence. D’un point de vue physiopathologique, l’arthrose résulte d’une interaction complexe entre facteurs mécaniques et biochimiques aboutissant à la destruction du cartilage, une hypertrophie osseuse compensatrice et la production d’ostéophytes. Les cytokines pro-inflammatoires et les protéinases vont modifier la synthèse de l’acide hyaluronique et induire une diminution de son poids moléculaire et de ses capacités viscoélastiques [2]. La perte des propriétés normales de l’acide hyaluronique aboutit à la destruction du cartilage
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