Une journée pour savoir, une autre pour être opérée. À Nice (Alpes-Maritimes), l’institut du sein de la clinique Santa-Maria, sur la promenade des Anglais, réalise des diagnostics et des chirurgies du cancer du sein en un jour. « Il rassemble sur un même site tous les acteurs de la prise en charge de la maladie du sein », explique Bruno Borens, radiologue et sénologue.
La patiente arrivée le matin sait si elle a un cancer l’après-midi
Dans le cadre du diagnostic en un jour, la patiente qui prend un rendez-vous est reçue le matin par un radiologue. Elle passe une mammographie et une échographie si nécessaire, puis des biopsies. Les équipements d’imagerie de l’institut permettent de réaliser des mammographies, des échographies, des tomosynthèses, des IRM mammaires, des macrobiopsies et microbiopsies. Les prélèvements de cytologie et de microbiopsie partent à l’heure du déjeuner en urgence pour être lus par des anatomopathologistes. La patiente reçoit les résultats dans l’après-midi, donnés par un chirurgien spécialisé dans la chirurgie mammaire, qui consulte à l’institut. Ce diagnostic en un jour est réalisé une fois par semaine pour l’instant, mais si l’activité augmente, le nombre de journées s’accroîtra.
Une prise en charge en ambulatoire en une journée
Le second axe fort est le One day breast surgery qui permet à la patiente de bénéficier d’une prise en charge chirurgicale en ambulatoire dès que c’est possible. « L’objectif est de changer l’image de la maladie pour la patiente. Elle n’a plus un cancer du sein, mais a un cancer du sein qui se traite en un jour. C’est très important par rapport de la vision que la patiente a de sa maladie », assure Brunio Borens. La suite des soins est prévue par d’autres cliniques, mais guidée par une infirmière coordinatrice de l’institut. La patiente a un seul interlocuteur. « C’est une démarche de cocooning qui est créée autour d’elle afin qu’elle se sente bien prise en charge du début du diagnostic à la fin des traitements. Nous estimons qu’il est important de personnaliser la prise en charge du traitement et la prise en charge psychologique de la maladie », conclut Bruno Borens.
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