Introduction
Dans le monde du radiodiagnostic, l’une des plus importantes notions est la dose physique, autrement dit l’énergie absorbée par la matière irradiée. Rappelons que le contraste et la qualité de l’image dépendent directement de cette absorption. La dose physique est également cruciale pour l’évaluation du risque lié aux radiations ionisantes. En effet, un des apports majeurs de l’épidémiologie des radiations, resté consensuel jusqu’à aujourd’hui est la valeur des doses seuils au-dessus desquelles le risque de cancer devient significatif : 100 mSv pour les leucémies et 200 mSv pour les cancers solides. C’est notamment de ces valeurs, issues des observations de la cohorte des survivants de Hiroshima, que les principales recommandations de la Commission internationale de protection radiologique (CIPR) ont été proposées [1].
Pourtant, avec le temps, nous avons oublié dans quel contexte la cohorte des survivants de Hiroshima avait été analysée et ce que signifiaient vraiment ces do
Discussion
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