Leurs résultats vont à l’encontre de ceux des travaux antérieurs. Un groupe de chercheurs norvégiens a observé un rehaussement en T1 dans le cerveau de patients qui avaient reçu une injection de produits de contrastes (PDC) au gadolinium de type macrocyclique.
Une étude sur 17 patients suivis pour un gliome de haut grade
L’étude, publiée dans Radiology [1], est observationnelle et rétrospective. Elle a rassemblé 17 patients suivis pour un gliome de haut grade. Ces derniers avaient reçu entre 10 et 44 injections de gadobutrol (Gadovist®), à la dose de 0,1 mmol/kg. La moyenne du nombre d’administrations du produit de contraste gadoliné macrocyclique était de 2,2 +/- 10,6, durant 706 jours +/- 454. Deux neuroradiologues ont inspecté les images pondérées en T1 du dernier examen effectué. Leur cible : un rehaussement potentiel du signal dans le noyau dentelé (nucleus dentatus).
Un rehaussement visible chez deux patients
Les médecins ont observé un rehaussement visible chez deux patients qui avaient reçu respectivement 37 et 44 injections du produit de contraste. La différence moyenne entre le signal observé dans le noyau dentelé et le signal de base normalisé est significative, à 0,03 +/- 0,05. En outre, il existe une association linéaire significative entre le nombre d’injections et cette différence moyenne.
Un phénomène connu pour les produits linéaires
Plusieurs études cliniques ont déjà montré ce phénomène pour les produits de contraste gadolinés linéaires. Toutefois, à notre connaissance, aucun rehaussement n’a été observé cliniquement suite à l’injection de PDC gadolinés macrocycliques. C’est plutôt son absence qui l’a été, notamment chez les enfants. Une étude récente, publiée dans European Radiology [2], donne des résultats inverses pour le gadobutrol.
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