Technologies du scanner

Scanner double énergie : bases de la technique et rôle clinique

L’utilisation du scanner à double énergie se développe. Quelles que soient les technologies d’acquisition et de reconstruction d’images utilisées, ses applications cliniques sont prometteuses.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 14/11/17 à 16:00, mise à jour aujourd'hui à 15:06 Lecture 16 min.

Entre autres applications cliniques, le scanner double énergie permet de différencier les dépôts minéraux intra-articulaires qui peuvent être calciques ou uriques. © AP-HP

Si le principe du scanner double énergie est connu depuis les années soixante-dix, son développement clinique est beaucoup plus récent (2006). Il est lié à l’amélioration des capacités informatiques pour la reconstruction d’images à partir de grandes masses de données acquises, et aux progrès dans la technologie des tubes, des statifs et des détecteurs. Le scanner double énergie commence à être utilisé en pratique clinique. Pour bien comprendre ce que recouvre ce terme, il faut d’abord préciser quelques définitions, puis envisager les différents modes d’acquisition et de reconstruction d’images, et enfin faire le tour des principales indications aujourd’hui.

Définitions

Les termes de scanner spectral, scanner double énergie et scanner multi-énergie, sont parfois employés de façon similaire. En pratique, ils ne recouvrent pas les mêmes réalités. On trouve aujourd’hui des appareils capables d’émettre ou de recevoir avec deux niveaux d’énergie différents. Le terme de scanner double énergie

Il vous reste 95% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

OFFRE DÉCOUVERTE

11€

pendant 1 mois
puis 23 €/mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Yves Menu

Responsable de service

Hôpital Saint-Antoine (AP-HP), Paris

Catherine Phan

Radiologue

Hôpital Saint-Antoine (AP-HP), Paris

Anne Miquel

Radiologue Hôpital Saint-Antoine (AP-HP), Paris

Bibliographie

  1. Coursey C.A., Nelson R.C., Boll D.T. et coll., « Dual-Energy Multidetector CT : How Does It Work, What Can It Tell Us, and When Can We Use It in Abdominopelvic Imaging ? », Radiographics, 2010, vol. 30, p. 1037-55. DOI : 10.1148/rg.304095175.
  2. Karcaaltıncaba M., Aktas A., « Dual-energy CT revisited with multidetector CT : review of principles and clinical applications », Diagn. Interv. Radiol., 2011, vol. 17, p. 181-94. DOI : 10.4261/1305-3825.DIR.3860-10.0
  3. Vandervaeren D., Kirsch J., « La tomodensitométrie en double énergie : une avancée dans l’identification radiologique des lithiases uriques », Progrès en urologie, 2008, vol. 18, p. 562-65. http://www.urofrance.org/fileadmin/documents/data/PU/2008/00180009/08002571/main.pdf. Site consulté le 25 octobre 2017.
  4. Marin D., Boll D. T., Mileto A., Nelson R. C., «State of the art: dual-energy CT of the abdomen», Radiology, mai 2014, vol. 271, n°2, p. 327-342. DOI : 10.1148/radiol.14131480.

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

16 Sep

16:28

Un article publié dans European Radiology a donné aux radiologues une approche pratique des troubles de la coagulation, en mettant l’accent sur les exigences techniques du scanner. Les chercheurs suggèrent notamment que le scanner thoracique avec technique à haute résolution est la modalité d’imagerie recommandée pour diagnostiquer la fibrose pulmonaire.

11:30

Un scanner et un mammographe ont été inaugurés au centre hospitalier de Saint-Calais dans la Sarthe le 5 septembre. Ces nouveaux équipements s’ajoutent à la table de radiologie et à l’échographe déjà installés au sein du service, informe Ouest-france.fr

7:35

Le scanner à comptage photonique ultra basse dose a permis de détecter des anomalies pulmonaires après une transplantation pulmonaire, avec une réduction de la dose de rayonnement d'un facteur 10. Étude.
13 Sep

16:24

Une étude présentée dans AJR n'a relevé aucune différence entre les mesures anthropométriques réalisées sur des nouveau-nés qui avaient passé une IRM 1,5 T, une IRM 3 T ou aucune IRM in utero.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR