Téléradiologie humanitaire

« En Syrie, notre réseau crypté sur Facebook tenait lieu de RIS et de PACS »

Le radiologue américano-syrien Abdulrahman Masrani a participé à la mise en place d’un système de téléradiologie humanitaire pendant la guerre en Syrie. Les réseaux sociaux y ont joué un rôle de premier plan.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 06/12/17 à 18:00, mise à jour aujourd'hui à 14:14 Lecture 2 min.

Le radiologue américano-syrien Abdulrahman Masrani a expliqué comment l'utilisation des réseaux sociaux a permis de maintenir l'activité d'imagerie à distance pendant le conflit syrien. © C. F.

À 15 kilomètres à l’est de Damas, en Syrie, la région de la Ghouta a payé un lourd tribut humain à la guerre civile. Au congrès de la Société nord-américaine de radiologie (RSNA), Albdulrahman Masrani, radiologue à Saint-Louis (Missouri), a présenté le dispositif qui a permis de maintenir une activité d’imagerie malgré les blocus et les destructions des combats.

La radiologie sous les bombes

Teleradiology Relief Group, c’est le nom cette plateforme de téléradiologie humanitaire mise en place par ce médecin américano-syrien et ses confrères. Elle fonctionne grâce aux réseaux sociaux, qui ont permis d’interpréter les examens à distance, en lien avec les radiologues de la zone assiégée. Ces derniers n’ont d’ailleurs pas été épargnés par les combats. « Il y a deux ans, l’un des deux radiologues sur place a été grièvement blessé pendant un bombardement, déplore Abdulrahman Masrani. Actuellement, il n’y a plus qu’un seul radiologue pour les 400 000 habitants. »

L’interprétation par Facebook

Quat

Il vous reste 68% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Discussion

Commenter cet article

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

25 Nov

16:30

Des chercheurs constatent dans le JACR que les référents sont souvent en accord avec les recommandations d'imagerie de suivi des radiologues pour les patients externes. Les données démographiques et les facteurs socio-économiques des patients ne semblent pas avoir d'effet significatif sur cette concordance, concluent-ils.

13:30

Ajouter un glossaire, des illustrations ou un résumé rédigé dans un langage simple au compte rendu d'imagerie permet d'améliorer la compréhension des informations par les patients et ainsi d'augmenter leur satisfaction, indique une étude présentée dans European Radiology.

7:30

Alors que la mammographie nécessite une qualité d’image optimale, des chercheurs ont constaté qu’une faible lumière ambiante dans les salles d’acquisition des services d’imagerie mammaire permet une meilleure visibilité, à l’inverse d’une forte lumière ambiante avec des murs blancs autour de l’écran.
22 Nov

16:00

Pour les patients non obèses, l’utilisation combinée d’une faible tension du tube (60 kVp) et d’un nouvel algorithme de reconstruction d’images par apprentissage profond (ClearInfinity, DLIR-CI) peut préserver la qualité de l’image tout en permettant des économies de dose de rayonnement et de produit de contraste pour le scanner aortique (étude).
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR