À 15 kilomètres à l’est de Damas, en Syrie, la région de la Ghouta a payé un lourd tribut humain à la guerre civile. Au congrès de la Société nord-américaine de radiologie (RSNA), Albdulrahman Masrani, radiologue à Saint-Louis (Missouri), a présenté le dispositif qui a permis de maintenir une activité d’imagerie malgré les blocus et les destructions des combats.
La radiologie sous les bombes
Teleradiology Relief Group, c’est le nom cette plateforme de téléradiologie humanitaire mise en place par ce médecin américano-syrien et ses confrères. Elle fonctionne grâce aux réseaux sociaux, qui ont permis d’interpréter les examens à distance, en lien avec les radiologues de la zone assiégée. Ces derniers n’ont d’ailleurs pas été épargnés par les combats. « Il y a deux ans, l’un des deux radiologues sur place a été grièvement blessé pendant un bombardement, déplore Abdulrahman Masrani. Actuellement, il n’y a plus qu’un seul radiologue pour les 400 000 habitants. »
L’interprétation par Facebook
Quat
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