Incendie

Au CHU de Pointe-à-Pitre, « la radiologie a servi de zone de repli »

Le 28 novembre, un grave incendie a frappé le CHU de Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, endommageant de nombreux services. Le cadre de l’unité de radiologie, Claude Chilin, raconte l’évacuation des patients, l’organisation de la continuité des soins et le dévouement des équipes pendant le sinistre.

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Le 15/12/17 à 8:00, mise à jour hier à 15:22 Lecture 3 min.

Un hôpital de campagne équipé d'un appareil de radio permet d'assurer la continuité de la prise en charge des urgences. ©CHU de Pointe-à-Pitre

« Il faudra de longs mois pour revenir au fonctionnement habituel, prévient Claude Chilin, cadre du service de radiologie. Deux semaines après le violent incendie qui a ravagé une partie de ses locaux, le 28 novembre, le CHU de Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, commence tout juste à panser ses plaies. Les dégâts matériels sont considérables. Le feu a pris dans un local technique en travaux, aux alentours de 14 heures, et n’a été circonscrit qu’après minuit. Une enquête doit déterminer ses causes exactes.

La radiologie comme « zone de repli »

Les tours sud et nord, ainsi que la maternité, la réanimation et les urgences, envahies par la fumée, ont dû être évacuées. « Le personnel des urgences a amené des patients en brancard dans les couloirs du service d’imagerie médicale, raconte Claude Chilin. Les plus vulnérables - patients sous surveillance, scope ou autres - ont été amenés dans les salles de préparation du scanner ou d’IRM afin de disposer de fluides médicaux. » Avec ses portes coupe-fe

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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