L’IRM est-elle plus intéressante que l’échographie pour prédire et évaluer les déficiences neurodéveloppementales chez les grands prématurés ? Sa performance pronostique est-elle meilleure ? Fait-elle baisser le niveau d’anxiété des parents ou le coût de la prise en charge ? Une équipe menée par A. David Edwards, du Centre de développement du cerveau, à Londres (Grande-Bretagne), a voulu répondre à ces questions. Leurs résultats, parus dans Archives of Disease in childhood [1], sont tranchés sur un point : l’IRM est plus chère. Côté clinique, le bénéfice serait « modeste » comparé à l’échographie.
511 enfants nés avant 33 semaines de gestation
Pour en arriver à ces conclusions, ils ont conduit une étude prospective randomisée comparant les deux modalités. Ils ont inclus 511 enfants nés avant 33 semaines de gestation dans 14 hôpitaux londoniens. Chaque petit patient a bénéficié dans un même centre d’imagerie d’une IRM 3 T et d’un examen échographique autour de la date du terme. Cependant,
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