Docteur Imago / Dans votre étude publiée le 5 décembre dans le BMJ [1], vous concluez que le programme de dépistage mammographique aurait « peu d'impact sur les cancers du sein avancés et un effet marginal sur la mortalité ». Le radiologue américain Daniel Kopans, rétorque qu’au contraire, le taux de cancers avancés aurait chuté « de façon spectaculaire » en raison du dépistage précoce et que vous auriez mal interprété certaines données. Que lui répondez-vous ?
Philippe Autier / M. Kopans n’a jamais été d’accord avec les remarques concernant le dépistage du cancer du sein. Il a systématiquement attaqué toutes les personnes qui ont publié sur ce sujet. Je considère qu’il n’y a pas d’erreur dans notre analyse et je ne comprends pas du tout de quoi il parle.
D. I. / Il explique que votre analyse ne prend pas en compte l’augmentation du taux de cancers du sein invasifs durant les décennies qui ont précédé le début du dépistage…
P. A. / C’est un argument qui revient souvent et qui est assez
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