Points de vue

Que pensez-vous des plateaux d’imagerie médicale mutualisés ?

Les plateaux d'imagerie médicale mutualisés, ou PIMM, doivent améliorer la couverture territoriale en imagerie et pallier le manque de radiologues hospitaliers. Jean-Philippe Masson, président de la Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR) et Frank Boudghene, président du Syndicat des radiologues hospitaliers (SRH), ont des points de vue opposés sur le sujet.

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Le 02/05/18 à 7:00, mise à jour aujourd'hui à 15:09 Lecture 3 min.

Les plateaux d'imagerie médicale mutualisés sont issus de la loi du 26 janvier et codifiés à l'artice L 6122-15 du Code de santé publique. © Virginie Facquet

« Les libéraux craignent d’être forcés à travailler à l'hôpital »

Jean-Philippe Masson,
radiologue à la clinique Montréal à Carcassonne (12),
président de la fédération nationale des médecins radiologues (FNMR)

« La réflexion sur la mutualisation des équipements est ancienne. Elle date d'il y a dix ans environ. Cette idée de projet professionnel commun est née du constat qu'il existait des structures hospitalières en souffrance d'un côté et des groupes de radiologues avec peu d'accès à l'imagerie en coupe de l'autre. L'idée était donc de créer une structure juridique indépendante pour apporter des solutions d'imagerie aux patients, avec une prestation offerte aussi bien par l'hôpital que par le cabinet du radiologue. Dans sa loi, l’ancienne ministre de la Santé et des Affaires sociales, Marisol Touraine, a repris en partie ce concept mais sans la dimension médicale. Résultat : on mutualise les équipements sans le côté médical. De plus, la limitation à 5 ans de l'autorisation d’activité d'i

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Sihem Boultif

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