États généraux de la bioéthique

Les neurosciences et l’intelligence artificielle suscitent un espoir prudent

De janvier à avril, les états généraux de la bioéthique ont notamment débattu des enjeux des neurosciences, de l’intelligence artificielle et du big data. D’après la synthèse produite par le Comité consultatif national d’éthique, les participants voient ces technologies d’un bon œil, mais craignent de possibles abus.

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Le 19/07/18 à 7:00, mise à jour hier à 15:20 Lecture 2 min.

De janvier à avril, le Comité consultatif national d’éthique a sondé les citoyens, associations, « courants de pensée » ou sociétés savantes, sur 9 thématiques. D. R.

Les Français comprennent l’intérêt de l’intelligence artificielle (IA), des données de santé et les neurosciences mais réclament plus d’information et des garde-fous contre les dérives. C’est ce qui ressort du rapport de synthèse des états généraux de la bioéthique, publié en juin 2018 par le Comité consultatif national d’éthique (CCNE). De janvier à avril 2018, l’organisme - autorité administrative indépendante - a sondé les citoyens, associations, « courants de pensée » ou sociétés savantes, sur 9 thématiques. Les contributions recueillies doivent servir de base à la révision de la loi sur la bioéthique.

Le médecin doit garder la main

Concernant l’IA, la plupart des réflexions s’interrogent sur le rôle des médecins et la responsabilité juridique. Pour la majorité, la relation entre personnel soignant et patient reste primordiale et l’homme doit garder le contrôle. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) et la Haute Autorité de santé (HAS) proposent des mesures

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Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint BOM Presse Clichy

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