Portrait

Paul Herent : génération IA

Interne en radiologie, Paul Herent s’est consacré durant deux ans à la recherche en neurosciences et à l’intelligence artificielle. Portrait d’un spécimen de la jeune génération, avide de nouvelles technologies.

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Le 18/10/18 à 15:00, mise à jour hier à 15:07 Lecture 5 min.

Après deux années de césure consacrées à la recherche et à l'IA, Paul Herent reprendra en novembre son internat de radiologie. © C. F.

À écouter Paul Herent parler à bâtons rompus de machine learning, de réseau de neurones, d’algorithmes et de computer vision, on comprend vite que l’intelligence artificielle (IA) est bien son domaine de prédilection. Une fois lancé sur le sujet, ce jeune radiologue est intarissable. Passionné de nouvelles technologies, son parcours s’est orienté naturellement vers l’IA. Son penchant pour l’innovation est d’ailleurs la raison pour laquelle il a choisi la radiologie : « C’est la discipline la plus proche de l’innovation par rapport aux autres spécialités, remarque-t-il. Tout ce qui est nouveau arrive plus vite. Cela peut en effrayer certains mais moi, ça me fascine ! »

Une pause « pour prendre du recul »

Paul Herent est entré dans le monde de l’IA de façon progressive, à travers le prisme de la recherche. En 2016, il décide de quitter un temps le chemin balisé de son cursus médical pour se consacrer aux neurosciences, un autre thème qui pique son intérêt. Il entame alors un master 2 de sc

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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Mots-clés

intelligence artificielle recherche internes

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icon réservé aux abonnés L’intelligence artificielle à la française

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