Produits de contraste en IRM

Gadolinum : que dire aux patients et aux médecins référents ?

Une session du RSNA a fait le point sur les produits de contraste au gadolinium en IRM. Max Wintermark, professeur à Stanford, s’est demandé comment les radiologues peuvent répondre aux questions et aux inquiétudes des patients et des médecins demandeurs.

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Le 11/12/18 à 8:00, mise à jour hier à 15:05 Lecture 2 min.

« Le patient doit comprendre les bénéfices et les risques de l’injection de gadolinium pour prendre la bonne décision », insiste Max Wintermark. © J. H.

La session « controverse » organisée par le congrès de la Société nord-américaine de radiologie (RSNA) mercredi 28 novembre sur le thème du Gadolinum en IRM n’en a pas été vraiment une. Les intervenants étaient en effet d’accord sur à peu près tous les points. Oui, le gadolinium se dépose dans le cerveau. Non, les mécanismes et les conséquences de ces dépôts ne sont pas connus. Oui, les radiologues doivent être conscients des risques potentiels mais ne pas renoncer au gadolinium quand il est utile.

Patients et demandeurs s’interrogent

Les radiologues ne sont toutefois pas les seuls à se poser des questions sur le gadolinium. Les « révélations » de ces dernières années ont aussi atteint les patients et les médecins demandeurs. « Je reçois souvent des messages de patients qui me demandent s’ils doivent accepter de recevoir une injection de gadolinium », témoigne Max Wintermark, professeur de radiologie spécialisé en neuroradiologie à l’université de Stanford, Californie, et dernier orateur

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Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint

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