Madeleine Cavet le constate : en téléradiologie, le travail n’est pas tout à fait le même qu’en présentiel. « À distance, il faut beaucoup plus de rigueur, justement parce que nous ne sommes pas sur place. Il faut créer plus de lien, mettre encore plus d’humanité dans la relation puisque les codes habituels - se voir, se parler - ne sont pas là. Cela demande une implication accrue pour créer de la confiance avec l’équipe, les manipulateurs. C’est une chose à laquelle on forme les nouveaux radiologues qui rejoignent la communauté. »
« Nous devons redoubler d’efforts »
Pour autant, la radiologue a conscience que la téléradiologie peut inspirer de la méfiance : « C’est un exercice qui peut paraître un peu déshumanisé ou inquiétant vu de l’extérieur. Il est donc important de redoubler d’efforts. Nous nous imposons des normes de qualité et de sécurité qui dépassent souvent de très loin ce qu’on imagine, par exemple la revue par les pairs, la gestion des risques, le suivi des dossiers, les CRE
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