Imagerie thoracique

Quelle fréquence pour le dépistage du cancer du poumon ?

Une équipe italo-néerlandaise a réalisé une étude sur la fréquence des examens de scanner basse dose pour le dépistage du cancer du poumon. Elle constate que le dépistage annuel peut être avantageux pour seulement 20 % de la population observée.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 20/03/19 à 8:00, mise à jour aujourd'hui à 15:18 Lecture 1 min.

Lors de l'ECR 2019, Mario Silva a présenté les résultats d'une étude sur la fréquence du dépistage du cancer du poumon. © C. F.

Un dépistage tous les trois ans suffirait pour réduire la mortalité par cancer du poumon, d’après une étude présentée le 1er mars 2019 au Congrès européen de radiologie. « La fréquence annuelle du dépistage est considérée comme une référence depuis la publication de l’étude NLST, constatent ses auteurs. Cependant, on peut se demander si l’efficacité du dépistage pourrait être optimisée en réduisant l’intensité des examens, sans amoindrir le taux de détection de cancer du poumon à un stade précoce et sans augmenter le taux de cancer de l’intervalle. »

1 248 sujets inclus

« Cette étude rétrospective s’appuie sur une cohorte prospective », indique Mario Silva, professeur de radiologie à l’université de Parme (Italie). Pour ce faire, les auteurs se sont basés sur les données de l’étude MILD (Multicentric Italian Lung Detection). Parmi les 2 303 sujets MILD qui avaient passé un scanner basse dose, 1 248 (54,2 %) étaient éligibles suivant les critères NLST (fumeurs de plus de 55 ans avec une c

Il vous reste 57% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

03 Juin

16:31

Le centre hospitalier de Castelnaudary (11) a inauguré un nouveau scanner, annonce le site actu.fr.

13:26

L'Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection et l'agence régionale de santé Île-de-France ont autorisé l'institut Gustave-Roussy (94) à mener des essais cliniques de phase I en médecine nucléaire. Dans ce cadre, l'établissement annonce avoir traité une patiente atteinte d'un cancer du sein grâce à un nouveau radiopharmaceutique.

7:30

Un angioscanner de la tête au cou étendu à au moins 6 cm sous la carène trachéale peut améliorer la détection des thrombus cardio-aortiques sans perte de temps chez des personnes prises en charge pour une suspicion d'AVC aigu. Étude.
02 Juin

16:00

L'entreprise Advanced Accelerator Applications a retiré le 9 mai sa demande d'utilisation de Lutathera® (177Lu-DOTATATE) dans le traitement des adultes nouvellement diagnostiqués de tumeurs neuroendocrines gastroentéropancratiques, informe l'Agence européenne des médicaments (EMA). Lutathera® continue toutefois à être autorisé chez les adultes souffrant de tumeurs neuroendocrines gastroentéropancratiques métastatiques ou non résécables qui ne répondent pas au traitement, conformément à la récente étude positive NETTER-2.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR