Radiologie interventionnelle

L’électrochimiothérapie se fait une place en oncologie interventionnelle

L'hôpital Tenon -AP-HP a réalisé il y a quelques mois une première française : une électrochimiothérapie hépatique percutanée sur un patient inopérable. La technique est envisagée comme une alternative à la chirurgie, à la chimiothérapie et aux autres techniques mini-invasives, comme la radiofréquence.

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Le 15/04/19 à 15:00, mise à jour hier à 14:11 Lecture 2 min.

L'équipe de de radiologie interventionnelle oncologique de l’hôpital Tenon-AP-HP a réalisé une première électrochimiothérapie sur une tumeur hépatique en novembre 2018. ©Hôpital Tenon-AP-HP

Depuis fin 2018, l’équipe de radiologie interventionnelle oncologique de l’hôpital Tenon-AP-HP a ajouté l’électrochimiothérapie à son arsenal thérapeutique pour traiter les tumeurs.

Un traitement ultra-ciblé

Cette technique mini-invasive emploie des aiguilles qui sont introduites dans la lésion et émettent des pulses électriques. Ces pulses produisent une électroporation temporaire dans la membrane cellulaire, pendant une dizaine de minutes. Le processus va permettre de détruire les cellules cancéreuses de l'intérieur : « Une chimiothérapie (bléomycine) est injectée par voie intraveineuse. Son action ne peut se faire que si elle rentre dans les cellules, donc elle agira uniquement là où l’on applique le champ électrique, indique François Cornelis, le radiologue interventionnel qui a réalisé le geste. Elle va agir sur les cellules cancéreuses qui ont des difficultés pour se réparer elles-mêmes. Ainsi, la bléomycine va abîmer l’ADN et la cellule va mourir. »

Fusion des images

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Carla Ferrand

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