Imagerie rurale

Insulaire ou mobile, la radiologie garde le contact avec les populations isolées

Au large des côtes atlantiques ou dans les petites villes de montagne, la radiologie trouve le moyen de se maintenir. Exemples sur l’île de Noirmoutier et dans les Hautes-Pyrénées où des infrastructures de téléradiologie ont été mises en place.

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Le 27/11/19 à 16:00, mise à jour hier à 15:08 Lecture 3 min.

Lancé en 2017 comme projet expérimental en Occitanie, le camion d'imagerie TIMM cherche à s'implanter durablement dans le territoire. © Toutenkamion

Dans la maison de garde de Noirmoutier-en-l’Île (85), un cabinet de téléradiologie a ouvert ses portes en 2015, à l’initiative du groupe de radiologie IRIS GRIM, basé en région nantaise.

La radiologie contre vents et marées

Sur cette île d’environ 9 000 habitants, l’installation d’une table de radiographie permet aux locaux de faire leurs examens sans avoir besoin de se rendre sur le continent, car l'hôpital de Noirmoutier ne fait pas de radiologie. Les images sont envoyées à un médecin radiologue à Nantes pour interprétation. Fort de cette expérience, le groupe IRIS GRIM a ouvert en juillet 2019 un cabinet sur le même modèle à Blain, en Loire-Atlantique.

Un camion d'imagerie sillonne les Hautes-Pyrénées

Dans la région Occitanie, l’imagerie se fait mobile pour aller à la rencontre des patients dans les zones isolées. Le camion TIMM (TéléImagerie médicale Mobile) a été testé en 2017 et 2018 dans les départements des Hautes-Pyrénées et dans le sud de la Haute-Garonne, des territoires qui ont

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Carla Ferrand

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