Le 17 juillet, une session du Congrès européen de radiologie (ECR) 2020 sur le thème de « l’IRM du futur » s’est interrogée sur l’avenir des produits de contraste (PDC) à base de gadolinium. Pour Olivier Clément, chef du service d’imagerie de l’Hôpital européen Georges-Pompidou (Paris) et responsable du groupe de travail de la Société française de radiologie sur les agents de contraste (CIRTACI), ces derniers doivent se « réinventer ».
Un processus long et coûteux
« Actuellement, en France, 30 % des examens IRM sont injectés au gadolinium », indique l’intervenant. Le développement des PDC, explique-t-il, suit un déroulement très strict qui complexifie la mise sur le marché de nouveaux agents : « Ce sont des produits pharmaceutiques. Il faut donc beaucoup de temps entre l’identification du besoin médical et le lancement sur le marché. Le processus demande une dizaine d’années, ce qui est très long par rapport au rythme des innovations technologiques des machines IRM. » Il passe notamment
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