Archivage

La conservation des dossiers d’imagerie médicale

La Commission nationale informatique et libertés (CNIL) vient de publier un référentiel sur les durées de conservation des données dans le domaine de la santé. Cet article fait le point sur les obligations réglementaires, les conditions d'archivage et les règles de conservation des dossiers d’imagerie médicale.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 28/09/20 à 15:00, mise à jour le 11/09/23 à 14:38 Lecture 10 min.

Conserver les dossiers médicaux n’est une obligation réglementaire que pour les établissements de santé. Toutefois, le médecin libéral est tenu de tenir un dossier ou, au minimum, une « fiche d’observation qui lui est personnelle ». © Carla Ferrand

Les données médicales personnelles nominatives confidentielles ne peuvent être conservées indéfiniment. C’est pour cela que la règlementation définit une durée de conservation des dossiers médicaux, certes longue, mais quand même limitée dans le temps. Ce principe de conservation limitée des données personnelles est d’ailleurs prévu par le règlement européen pour la protection des données personnelles (RGPD) et la loi Informatique et libertés. C’est dans ce cadre que la Commission nationale informatique et libertés (CNIL) vient de publier un référentiel sur les durées de conservation des données dans le domaine de la santé. La publication de ce document nous offre l’occasion de faire le point sur les obligations réglementaires, les conditions d'archivage et les règles de conservation des dossiers d’imagerie médicale.

Le dossier médical d’imagerie : c’est quoi ?

Le dossier médical d’imagerie est un sous-ensemble du dossier médical du patient. Il peut être constitué de plusieurs examens. U

Il vous reste 93% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Hervé LECLET

SANTOPTA Groupe ESPRIMED

Médecin radiologue

Consultant en organisation en imagerie médicale

www.santopta.fr

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Commenter cet article
  1. ALAIN PORTALArticle très intéressant.
    Il y a 5 ans

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

20 Mai

7:30

19 Mai

15:30

La Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF) a publié le 3 mai ses recommandations sur la pneumopathie d'inhalation dans Infectious Diseases Now. Il y est notamment recommandé une imagerie complémentaire pour confirmer le diagnostic, de préférence un scanner thoracique sans injection (ou, en cas d'accès difficile au scanner, une échographie thoracique ou une radiographie thoracique).

11:14

Une étude visant à valider l’efficacité clinique de l’IRM du genou 3-T accélérée de moins de 5 minutes en utilisant l’imagerie parallèle (IP) combinée, l’accélération multicoupe simultanée double et la reconstruction d’image à super-résolution DL contre la chirurgie arthroscopique révèle d’excellentes performances diagnostiques pour détecter les déchirures internes.

7:30

Une étude a comparé les performances de l'IRM ultrarapide par rapport à l’IRM dynamique standard avec contraste (DCE) pour classer les lésions mammaires. L’IRM ultrarapide entraîne une réduction de la visibilité des lésions et n’améliore pas leur classification, constatent les auteurs.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR