Covid-19 en France

Après la première vague : « Nous sommes mieux préparés mais inquiets »

Le 5 octobre aux JFR 2020, trois radiologues ont témoigné de l’expérience française de la gestion de l’épidémie de Covid-19. Ils ont évoqué les incertitudes des débuts, les réorganisations continues, le dévouement des personnels des secteurs public et libéral, et leurs doutes face à la deuxième vague qui vient.

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Le 06/10/20 à 15:00, mise à jour aujourd'hui à 14:13 Lecture 4 min.

Interrogés sur ce qui a « bien fonctionné » pendant cette crise, les intervenants évoquent avant tout la mobilisation et le dévouement des équipes. capture d'écran JFR Plus

Des expériences particulières mais un vécu similaire. Lundi 5 octobre, aux Journées francophones de radiologie 2020, des radiologues de trois établissements ont comparé la façon dont leurs services ont réagi face à la pandémie. Au micro : Mickaël Ohana, du Nouvel hôpital civil, CHU de Strasbourg, Marc Zins, de l’établissement de santé privé d’intérêt collectif (ESPIC) Saint-Joseph, à Paris, et Robert Lavayssière, du centre libéral Imagerie Paris Nord Sarcelles, en Seine-Saint-Denis, également directeur général du groupe Vidi.

Profiter de l’expérience des confrères

Ces trois intervenants se souviennent du sentiment d’inconnu qui a baigné les premières semaines. Heureusement, ils ont pu profiter de l’expérience de leurs confrères à l’étranger ou dans les premières zones touchées en France. « La vague a d’abord frappé Mulhouse, rappelle Mickaël Ohana. Début mars, le chef des urgences du centre hospitalier mulhousien, Marc Nouzet, a lancé un cri d’alarme dans les médias. Cela nous a permis d

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Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint BOM Presse Clichy

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Modalité d’imagerie

Scanner

Mots-clés

COVID-19 JFR 2020

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20 Nov

15:06

Une étude montre que l’angioscanner coronaire à détecteur photonique, réalisée avec des doses réduites de rayonnement et de produit de contraste, offre une excellente qualité d’image et une précision diagnostique élevée, en particulier avec les reconstructions en VMI à 55 keV. Cette technique permet de détecter avec fiabilité les sténoses obstructives et les resténoses intrastent chez des patients souffrant d’une maladie coronarienne associée à l’inflammation.

13:11

Une étude évaluant deux protocoles sur un scanner à comptage photonique : kV bas (70) et kV élevé (120) a démontré les promesses du premier protocole pour réduire la dose de radiation chez les nourrissons, avec une qualité d’image similaire à celle du protocole 120 kV, bien que des reconstructions spectrales avancées ne soient pas disponibles.

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7:09

Les radiologues, hospitaliers et libéraux fédérés au sein du CNP G4, alertent sur le risque que les baisses tarifaires envisagées fassent disparaître de nombreuses structures de proximité, compromettant l’accès équitable à des soins radiologiques de qualité partout en France. Ils appellent à suspendre ces mesures, craignant notamment que cela n'engendre frein majeur à l’innovation, et se déclarent prêts à un dialogue constructif pour préserver la radiologie au service de tous.

7:00

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