Ali Amad, psychiatre au CHRU de Lille, milite pour la réalisation d’une IRM cérébrale chez chaque patient qui connaît un premier épisode psychotique (PEP). Aux Journées francophones de radiologie 2020, il a présenté les études scientifiques et les arguments en faveur de cette stratégie. « Le PEP correspond au premier épisode d’idées délirantes, d’hallucinations et de désorganisation, rappelle-t-il. À ce moment, il est compliqué de prédire comment le patient va évoluer mais, dans tous les cas, mieux on ajustera le traitement dans les premiers stades, meilleur sera le pronostic. » Le diagnostic initial est donc « absolument essentiel », conclut-il, et l’IRM peut aider le médecin à établir ce diagnostic, en lui permettant d’écarter un diagnostic différentiel.
Une étude de comparaison
Une des plus larges études sur le sujet a analysé environ 1 500 IRM cérébrales. « Ses auteurs ont calculé la prévalence des anomalies cliniquement pertinences chez 656 patients souffrant de troubles psychotique
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