Diagnostic différentiel

Quelle imagerie pour une première crise épileptique chez les adultes ?

Jérôme Hodel, radiologue au groupe hospitalier Paris Saint-Joseph, s’est exprimé au congrès européen de radiologie le 5 mars 2021 lors d'une session sur l'épilepsie. Il a notamment décrit l'intérêt de l’ASL (Arterial spin labeling) afin de réaliser un diagnostic différentiel avec d’autres affections, telles que l'AVC ischémique.

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Le 07/03/21 à 8:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:30 Lecture 4 min.

La perfusion par marquage de spins artériels (ASL, arterial spin labeling) est une technique intéressante pour le radiologue. « Elle est sensible aux changements subtils du flux sanguin cérébral, permet une approche quantitative, ne nécessite pas de gadolinium et réduit les artefacts de susceptibilité », justifie Jérôme Hodel. Capture d'écran ECR 2021

8 à 10 % de la population subissent une crise épileptique au cours de leur vie. Cela représente 1 à 2 % des venues dans les services d’urgence. Quelle imagerie faut-il envisager lors d’une première crise ? Jérôme Hodel, professeur de radiologie au groupe hospitalier Paris Saint-Joseph, a proposé une présentation lors du congrès européen de radiologie pour optimiser le protocole d’IRM chez ces patients, et pour comprendre la valeur spécifique de l’ASL (Arterial spin labeling) afin de réaliser un diagnostic différentiel. Il s’est exprimé en ligne le 5 mars 2021.

L’IRM indispensable dans certains cas

Lors d’un épisode de crise épileptique évidente, la première étape consiste, selon le radiologue, à exclure une lésion cérébrale responsable de cet événement, comme une tumeur, une hémorragie ou une thrombose veineuse. « Le scanner cérébral est habituellement utilisé pour cela », précise Jérôme Hodel. Mais le recours à l’IRM est fréquent. Il s’avère indispensable dans certains cas : les crises

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Benjamin Bassereau

Directeur de la rédaction BOM Presse Clichy

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