Lorsqu’il évoque la chronologie de la financiarisation de sa profession, François Blanchecotte, président du Syndicat des biologistes, n’hésite pas à parler de « péché originel » : « Les choses ont commencé à changer avec la loi du 31 décembre 1990 sur les sociétés d'exercice libéral (SEL), explique-t-il. Nous avions décidé, pour des raisons d’investissement matériel et de modernisation de notre secteur, d’ouvrir leur capital à des non-biologistes à hauteur de 25 %. »
La loi Murcef a ouvert la porte
En 2001, la loi Murcef a autorisé les professionnels n’exerçant pas dans la SEL à en détenir plus de 50 %. « Cela a permis aux investisseurs financiers, tant français qu’étrangers, de mettre la main sur le capital de nos SEL par l’intermédiaire de sociétés de biologistes étrangères qui pouvaient, contrairement aux nôtres, être détenues par des non-biologistes », poursuit François Blanchecotte. Avec le recul, le président du SDB estime que les choses auraient pu se dérouler autrement : « Nous
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