La financiarisation frappe à la porte de la radiologie, mais nombreux sont les médecins à choisir une autre solution pour développer leurs structures. Éric Chavigny, radiologue libéral à Dax (40) et vice-président au sein de la Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR), ne voit aucun intérêt à faire entrer des investisseurs extérieurs dans les structures d’imagerie : « En tant que libéral, je suis très épris de liberté. Pour moi, la financiarisation est donc un peu un marché de dupes. De toute façon, le phénomène aura quand même ses limites car on ne peut pas déplacer les patients comme des tubes à essais en biologie. »
« Nous avons tout intérêt à nous organiser entre radiologues »
Avant de tenter l’aventure de la financiarisation, les radiologues peuvent explorer d’autres pistes, préconise-t-il. « Plutôt que de se jeter dans les bras des financiers, il vaut mieux qu’ils essaient de se regrouper avec des gens qui ont un projet ambitieux sur leur territoire. Là, ils pourront fa
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