Les essais de dépistage du cancer du poumon par scanner basse dose se multiplient en France, stimulés par revirement de la Haute Autorité de santé sur le sujet en début d’année. Parmi ceux-ci, l’étude CASCADE a démarré ses inclusions en avril 2022. Menée par une équipe de radiologues et de pneumologues, elle prévoit de recruter 2 400 femmes, fumeuses et ex-fumeuses âgées de 50 à 74 ans dans cinq villes, dont Paris. Dimanche 9 octobre, aux Journées francophones de radiologie, son instigatrice principale Marie-Pierre Revel, cheffe de service à l’hôpital Cochin, en a présenté les premiers résultats.
Une situation « inquiétante » pour les femmes
Pourquoi uniquement des femmes ? « D’abord parce qu’on manque de données les concernant sur l’efficacité du dépistage. Ensuite parce que la situation épidémiologique est très inquiétante en France », souligne la radiologue. Selon l’étude KBP 2020, dont les résultats sont parus en août dans The Lancet, 34,6 % des personnes atteintes du cancer du poumo
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