C’est une étude d’une ampleur sans précédent. Le projet MyPEBS, comme My Personnal Breast Screening, entend rassembler une cohorte de 85 000 femmes, de 40 à 70 ans, dans 5 pays (Belgique, France, Israël, Italie, Royaume-Uni). Financé par l’Union européenne, il a démarré au mois de janvier. Objectif : tester l’efficacité du dépistage personnalisé du cancer du sein. « Il s’agit d’évaluer si un dépistage stratifié en fonction du risque de cancer du sein de chaque personne est plus efficace que le dépistage habituel, basé uniquement sur l’âge, explique Suzette Delaloge, oncologue à l’institut Gustave-Roussy, de Villejuif (94), et coordonnatrice du projet. Aujourd’hui, nous nous considérons comme capables d’estimer le risque de cancer du sein d’une personne dans les 5 à 10 ans. »
Des scores de risque propres à chaque patiente
Pour quantifier le risque individuel, les médecins et chercheurs se basent sur des scores de risques. Ces derniers prennent en compte plusieurs facteurs médicaux. Parmi
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