Sécurité en IRM

Aux JFR 2024, une synthèse de l’enquête européenne MRI Safety

À l'occasion du dernier congrès annuel de la radiologie française, le radiologue bordelais et membre du groupe « sécurité en IRM » de la SFR Jean-François Chateil a fait l'inventaire des ressources disponibles, ainsi que des publications européennes récentes en sécurité IRM. Parmi ces dernières, il a détaillé les résultats de l'enquête européenne , qui souligne le besoin de davantage de standardisation en formation et en organisation de la magnétoprotection.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 24/02/25 à 15:00 Lecture 5 min.

Des patients avec des implants cardiaques compatibles avec l'IRM sous conditions (a), voire incompatibles avec l'IRM (b), continuent à être régulièrement examinés dans une proportion importante des établissements des répondants. « Les implants posent un énorme souci de mise à jour des connaissances » en magnétoprotection, alerte Jean-François Chateil. © Santini et al, 2024 | Insights into Imaging | CC BY 4.0

Moins développée que la radioprotection, la magnétoprotection fait pourtant l'objet de nombreux documents de référence, comme l'explique Jean-François Chateil en introduction de son intervention le 6 octobre 2024, lors des Journées francophones de radiologie (JFR 2024). Ancien radiologue à Bordeaux et membre actuel du groupe de la SFR « sécurité en IRM », Jean-François Chateil a proposé un « panorama de ce qui existe déjà dans différentes sociétés savantes » en matière de magnétoprotection, avant de revenir sur deux articles récents parus dans European Radiology concernant « les bases dans ce domaine », puis de détailler en exclusivité les résultats de l'enquête européenne MRI Safety, parus officiellement le lendemain dans Insights into Imaging [1].

Des documents de référence européens et américains

L'ancien radiologue bordelais a d'abord énuméré plusieurs ressources de références françaises, européennes, américaines et internationales disponibles pour les professionnels. En France, un p

Il vous reste 86% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Bibliographie

  1. Santini F, Pichiecchio A, McFadden M, et al (2024) The European MR safety landscape. Insights into Imaging 15:238. https://doi.org/10.1186/s13244-024-01813-6.
  2. Nordin LE, Åberg K, Johan Kihlberg, et al (2024) ESR Essentials: basic physics of MR safety—practice recommendations by the European Society for Magnetic Resonance in Medicine and Biology. European Radiology 35:572-579. https://doi.org/10.1007/s00330-024-10999-8.
  3. Santini F, Pansini M, Xeni Deligianni, et al (2024) ESR Essentials: advanced MR safety in vulnerable patients—practice recommendations by the European Society for Magnetic Resonance in Medicine and Biology. European Radiology. https://doi.org/10.1007/s00330-024-11055-1.

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

21 Nov

15:34

Des chercheurs ont examiné l’association entre la charge allostatique (AL), un indicateur de dysrégulation physiologique liée au stress, et la présence de pathologie maligne lors de biopsies mammaires guidées par imagerie. Les résultats suggèrent qu’une AL plus élevée est liée à un risque accru de pathologie maligne, ce qui pourrait guider des stratégies de dépistage personnalisées, indique une étude publiée dans JACR.

13:17

L’IRM rapide avec la reconstruction par apprentissage profond (DLR) améliore la qualité d’image et la précision diagnostique pour l’appendicite complexe par rapport à l’IRM non DLR et à la tomographie par contraste, offrant une alternative précieuse pour les patients sensibles aux radiations. (Étude).

7:09

Une étude évaluant plusieurs grands modèles de langage a montré que le modèle OpenAI o3 obtenait la meilleure précision à l’examen national japonais des techniciens en radiologie, atteignant 90 % de réussite.
20 Nov

15:06

Une étude montre que l’angioscanner coronaire à détecteur photonique, réalisée avec des doses réduites de rayonnement et de produit de contraste, offre une excellente qualité d’image et une précision diagnostique élevée, en particulier avec les reconstructions en VMI à 55 keV. Cette technique permet de détecter avec fiabilité les sténoses obstructives et les resténoses intrastent chez des patients souffrant d’une maladie coronarienne associée à l’inflammation.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR