Urticaire, gonflement de la gorge, nausées, douleur thoracique… L’injection de produit de contraste (PDC) à base de gadolinium peut entraîner des réactions allergiques ou physiologiques plus ou moins graves. Aux États-Unis, Jennifer S. McDonald et ses confrères des services de radiologie et de neurochirurgie de la clinique Mayo, à Rochester, ont cherché à identifier les potentiels facteurs de risques de ces effets indésirables : le type d’agent utilisé joue-t-il un rôle ? Et la démographie du patient, la nature de l’examen ? Une tâche rendue complexe par la rareté de ces événements. Le « Manuel des agents de contraste » du Collège américain de radiologie en recense en effet de 7 à 240 pour 10 000 injections, rappellent les chercheurs dans Radiology [1].
Une cohorte monocentrique de 158 100 patients
Pour pallier cette lacune, ils ont réuni de façon rétrospective une cohorte 158 100 patients de tous âges, « la plus grande à ce jour pour une étude sur les PDC au gadolinium », soulignent-ils
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