Il n’y a pas que dans le cerveau que le gadolinium laisse des traces ! Selon une étude française parue dans Nature Scientific Reports [1] plus de 200 tonnes de gadolinium anthropique sont transportées chaque année dans le monde par les cours d'eau et se concentrent dans les eaux marines côtières. « Pour la France, c’est aux alentours de trois tonnes », indique Jean-Alix Barrat, enseignant-chercheur à l’université de Bretagne Occidentale, spécialiste des terres rares et coauteur de l’étude.
L’IRM à la source
La présence de gadolinium dans l’environnement, explique-t-il, a été découverte de façon fortuite dans les années quatre-vingt-dix par des géochimistes allemands qui étudiaient l’eau des rivières : « Il est facile de mettre en évidence des excès de gadolinium dans les milieux naturels et ces scientifiques ont eu la surprise de trouver dans leurs échantillons des quantités 100 à 1 000 fois plus importantes que ce qu’ils attendaient. » Dès 1996, ces chercheurs ont pu remontrer à la sour
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