Imagerie médicolégale

Comment l’imagerie médicale peut aider à détecter les cas de violence domestique

Le congrès de la RSNA a tenu ce 27 novembre une session consacrée à la médecine légale et à l’apport de l’imagerie médicale dans l’identification des cas de violences domestiques et d’abus sexuels. Dans ce domaine, les radiologues possèdent de nombreux outils qui leur permettent d’identifier des lésions actuelles et anciennes.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 28/11/17 à 8:00, mise à jour aujourd'hui à 15:20 Lecture 2 min.

L'étude révèle qu'aux États-Unis, une femme sur quatre est concernée par les violences domestiques. CC0-domaine public / Pexels

L’imagerie médicale pourrait favoriser l’identification précoce des cas de violences domestiques et d’abus sexuels, selon une étude présentée le 27 novembre au congrès de la RSNA [1]. « Ils sont aujourd’hui sous-reconnus par les services de radiologie d’urgence alors qu’ils concernent une femme sur quatre », constate Elizabeth George, du Bringham and Women’s Hospital de Boston (Massachussets). Cette radiologue a passé en revue des dossiers informatisés de patients adressés à des programmes sur la violence domestique et les agressions sexuelles entre janvier et octobre 2016.

Les radios thoraciques sont les examens les plus fréquents

Sur les 87 victimes de violences domestiques que recense l’étude, 95 % sont des femmes. Elles sont âgées en moyenne de 34,7 ans. 665 examens radiologiques ont été réalisés sur cinq ans. Il s’agit principalement de radiographies thoraciques, d’échographies obstétricales et de radiographies musculosquelettiques. Sur les 35 victimes d’agressions sexuelles, 91 % s

Il vous reste 63% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Notes

1. George E. et coll, « Intimate Partner Violence and Sexual Assault : Clinical and Radiologic Findings », http://press.rsna.org/timssnet/rsna/media/pr2017/george/abstract/george.pdf.

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Commenter cet article

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

18 Avr

16:00

RECIST 1.1 reste la norme pour évaluer la réponse tumorale, notamment pour les métastases hépatiques après traitement systémique. Les modifications au scanner et en IRM suggérant une nécrose, une fibrose, des calcifications et une hémorragie, peuvent être utilisées comme indicateurs supplémentaires de la réponse tumorale.

15:44

Des chercheurs ont examiné pour la première fois les tendances temporelles chez les patients subissant régulièrement un examen de scanner. Ces derniers ont observé une modification des pratiques d’imagerie depuis 2020, avec un taux d’examens récurrents en baisse après 2020 et une dose efficace médiane qui a augmenté après 2020 par rapport à avant 2020. (Étude).

13:15

L'arrêté du 11 avril 2025 renouvelle l'inscription du stent retriever ERIC®, fabriqué par la société MICROVENTION Europe, sur la liste des produits et prestations remboursables (LPPR) prévue à l'article L. 165-1 du Code de la sécurité sociale.

7:57

Le scanner du centre hospitalier de La Ferté-Macé (Orne) sera mis en service le jeudi 24 avril 2025, a annoncé le groupement hospitalier de territoire des Collines de Normandie dans un communiqué publié le 14 avril. Source : Ouest France.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR