Le dysfonctionnement synaptique joue-t-il un rôle dans la pathogenèse de la schizophrénie ? La réponse semble être positive, d’après une étude publiée le 14 janvier 2020 dans Nature Communications [1]. Ses auteurs ont étudié les niveaux de glycoprotéine 2A (SV2A) des vésicules synaptiques et leur relation avec les symptômes en utilisant la TEP-TDM chez 36 patients : 18 atteints de schizophrénie et 18 témoins.
Niveaux de protéines synaptiques
Le développement récent d'un radiotraceur TEP spécifique du SV2A permet maintenant d'étudier in vivo les niveaux de protéines présynaptiques. Dans l’étude clinique, les chercheurs ont utilisé le [11C]UCB-J pour tester l'hypothèse synaptique de la schizophrénie. L’idée étant que son volume de distribution (VT) serait plus faible chez les patients schizophrènes par rapport aux témoins dans le cortex frontal (FC), le cortex cingulaire antérieur (ACC) et l'hippocampe, régions où les niveaux de protéines synaptiques ont été démontrés comme étant plus faib
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