Congrès de la SIFEM

Le potentiel de l’IRM pour faire évoluer la prise en charge du cancer du sein

Une session du congrès de la SIFEM a exploré la thématique de la désescalade dans la prise en charge du cancer du sein. Pour cette approche dans l’air du temps, l’IRM se présente comme un outil intéressant.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 26/06/18 à 11:00, mise à jour aujourd'hui à 15:22 Lecture 2 min.

Dans certains cas, l’IRM pourrait permettre d’éviter des biopsies percutanées, explique la radiologue nantaise Isabelle Doutriaux. © C. F.

La session consacrée au cancer du sein par le congrès de la Société d’imagerie de la femme (SIFEM), samedi 9 juin, s’est interrogée sur la place de l’IRM dans la stratégie de désescalade. Au pupitre : Isabelle Doutriaux, radiologue à l’Institut de cancérologie de l’Ouest (ICO), à Nantes. En matière de prise en charge, a-t-elle rappelé, cette désescalade peut être à la fois diagnostique « c’est-à-dire dépister mieux, avoir moins de cancers de l’intervalle, moins de faux positifs et moins de biopsies bénignes », et thérapeutique « pour traiter moins en traitant mieux ».

L’IRM permet d’améliorer le diagnostic précoce

Une étude prospective publiée en 2017 dans la revue Radiology [1], conclut que le dépistage par IRM permet d’améliorer le diagnostic précoce chez les femmes de 40 à 70 ans présentant un risque moyen de cancer du sein. « L’IRM offre un taux de détection extrêmement important de 15,5‰, dans 40 % des cas des lésions de haut grade, indique Isabelle Doutriaux. Certes, sa valeur préd

Il vous reste 66% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

05 Sep

16:07

Les patientes atteintes de malformations artérioveineuses cérébrales non rompues avec une localisation occipitale sont plus susceptibles d’avoir des maux de tête. L’angiographie quantitative par soustraction numérique peut quantifier objectivement les changements hémodynamiques dans les maux de tête liés au MAV non rompues. (étude).

13:12

La fédération des médecins de France organise un colloque sur la place de l'IA en médecine libérale le vendredi 12 au samedi 13 septembre à Paris.

7:30

04 Sep

15:00

Dans le cancer du sein précoce, l'échographie injectée préopératoire combinée à l'injection intralymphatique de bleu de méthylène et l'administration intracutanée d'indocyanine verte pendant l'intervention chirurgicale, permet une identification précise du ganglion sentinelle et une prédiction des métastases, conclut une étude chinoise. Une approche à même de limiter le nombre de résections inutiles de ganglions, selon les chercheurs.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR