La session consacrée au cancer du sein par le congrès de la Société d’imagerie de la femme (SIFEM), samedi 9 juin, s’est interrogée sur la place de l’IRM dans la stratégie de désescalade. Au pupitre : Isabelle Doutriaux, radiologue à l’Institut de cancérologie de l’Ouest (ICO), à Nantes. En matière de prise en charge, a-t-elle rappelé, cette désescalade peut être à la fois diagnostique « c’est-à-dire dépister mieux, avoir moins de cancers de l’intervalle, moins de faux positifs et moins de biopsies bénignes », et thérapeutique « pour traiter moins en traitant mieux ».
L’IRM permet d’améliorer le diagnostic précoce
Une étude prospective publiée en 2017 dans la revue Radiology [1], conclut que le dépistage par IRM permet d’améliorer le diagnostic précoce chez les femmes de 40 à 70 ans présentant un risque moyen de cancer du sein. « L’IRM offre un taux de détection extrêmement important de 15,5‰, dans 40 % des cas des lésions de haut grade, indique Isabelle Doutriaux. Certes, sa valeur préd
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