IRM hyperpolarisée

L’échange gazeux pulmonaire faible associé à un dysfonctionnement cognitif dans le Covid long

Des chercheurs américains ont réalisé des IRM pulmonaires au xénon et des IRM cérébrales chez des sujets présentant un Covid long. Les résultats ont montré qu'un échange gazeux pulmonaire plus faible était associé à un dysfonctionnement cognitif, ainsi qu'à des volumes de substance grise et de substance blanche moindres.

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Le 02/12/24 à 7:00 Lecture 1 min.

Les résultats ont montré qu'un échange gazeux pulmonaire plus faible était associé à un dysfonctionnement cognitif, ainsi qu'à des volumes de matière grise et de matière blanche moindres et à une augmentation du flux sanguin cérébral chez les patients atteints de Covid long. © K. Staab et coll. / RSNA 2024

Aux États-Unis, des chercheurs de l’université de l’Iowa ont analysé les associations entre l’IRM pulmonaire, l'IRM cérébrale structurelle et fonctionnelle et la cognition chez les patients atteints de Covid de longue durée. Ils présenteront les résultats de leurs travaux au congrès de la Société nord-américaine de radiologie (RSNA) le 2 décembre, lors d’une session de posters scientifiques.

Le xénon plus sensible aux lésions pulmonaires

Pour leur étude, les chercheurs ont inclus onze sujets qui présentaient une dyspnée et/ou une fatigue persistante, en moyenne 31 mois après une infection au Covid-19. Tous ont passé une IRM pulmonaire hyperpolarisée au xénon 129, une IRM cérébrale structurelle et fonctionnelle, un test de la fonction pulmonaire et des tests cognitifs lors d’une même visite. « L'IRM au xénon 129 permet des mesures avancées de la ventilation et des échanges gazeux, explique Keegan Staab, l’auteur principal de l’étude, dans un communiqué de la RSNA. La littérature indiq

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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