Rapport IRSN

Les indicateurs dosimétriques baissent dans tous les domaines

Dans son rapport triennal sur l’analyse des données dosimétriques en radiologie et médecine nucléaire sur la période 2019-2021, l’IRSN constate que les valeurs déclarées sont inférieures aux limites dans tous les domaines. Il recommande la révision de certains critères et invite les centres à poursuivre les efforts sur la transmission des données pédiatriques.

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Le 15/06/23 à 7:00, mise à jour le 27/01/25 à 12:03 Lecture 5 min.

En scanographie, l’analyse de l’IRSN met en avant la très importante participation des centres concernés puisque « des évaluations dosimétriques ont été transmises pour près de 90 % des installations sur la période 2019-2021 » (photo d'illustration). © Carla Ferrand

Le 7 juin, l’IRSN a publié son bilan triennal de l’analyse des données relatives à la mise à jour des niveaux de référence diagnostiques (NRD) en radiologie et médecine nucléaire sur la période 2019-2021. Ce septième bilan « permet d’établir un état des lieux de la mise en œuvre des modalités introduites par la décision de l’ASN n°2019-DC-0667, en particulier en pédiatrie et en radiologie interventionnelle », mentionne le rapport en préambule.

Indicateurs dosimétriques

Dans les différents domaines de l’imagerie, les données relevées concernent un ou deux indicateurs dosimétriques : le produit dose surface (PDS) en radiologie conventionnelle, la dose moyenne à la glande (DMG) en mammographie numérique, l’indice de dose scanographique du volume (IDSV) et le produit dose.longueur (PDL) en scanographie, et l’activité totale et l’activité massique administrées en médecine nucléaire. « La médiane des 30 valeurs (ou plus) relevées sur des groupes de patients des grandeurs dosimétriques concerné

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Carla Ferrand

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