Imagerie des urgences

Les radiologues nîmois remplacent la radio par le scanner ultra basse dose aux urgences

Le CHU de Nîmes utilise des protocoles de scanner ultra basse dose pour l’imagerie de certaines fractures et douleurs thoraciques aux urgences. À dose efficace équivalente, ils feraient aussi bien, voire mieux que la radiographie pour le diagnostic et la planification opératoire.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 19/12/19 à 16:00, mise à jour aujourd'hui à 15:13 Lecture 3 min.

« À partir des produits dose.surface de référence en radiographie, nous avons calculé la dose efficace, qui nous a servi d’indicateur pour définir des produits dose.longueur seuils au scanner », détaille Aymeric Hamard. © J. H.

Pourquoi pas le scanner plutôt que la radiographie pour certaines urgences ? Le service d’imagerie du CHU de Nîmes a fait ce pari et fait passer des scanners ultra basse dose (UBD) aux patients adultes adressés pour des douleurs thoraciques ou des recherches de fractures. Aymeric Hamard, radiologue, a présenté les modalités et les avantages de ce dispositif aux Journées francophones de radiologie 2019.

Les limites de la radiographie

« Nous proposons le scanner pour les examens du thorax, du bassin, du rachis, des extrémités et des genoux », énumère-t-il. Une option motivée en partie par les faiblesses de la radiographie dans certaines situations : « Elle fait preuve d’une sensibilité limitée chez les patients douloureux, qui sont difficilement immobilisables. Souvent, il faut répéter les clichés », explique Aymeric Hamard. Le recours au scanner augmente en pathologie traumatique, à la fois pour le diagnostic et pour la classification lésionnelle, ajoute-t-il.

Des doses comparables

La dose

Il vous reste 75% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint BOM Presse Clichy

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

14:00

Une étude danoise indique que les patients ou les accompagnants qui attendent pendant de longues périodes dans des salles d’attente avec plusieurs patients TEP peuvent être soumis à des radiations sans le savoir. Selon les chercheurs, l’exposition cumulative maximale calculée d’un patient TEP à un autre patient/accompagnateur ne dépassait pas la contrainte de dose de 100 μSv prévue par les lois danoises sur la radioprotection. La contrainte a toutefois pu être dépassée par un séjour prolongé (1 h) à proximité de plusieurs patients TEP, avec une dose maximale cumulée théorique de 134,60 μSv.

11:00

L'Assemblée nationale a rejeté un amendement à la loi Garot porté par le député Thibault Bazin (Droite républicaine) visant à étudier la possibilité de donner un statut légal aux plateaux d’imagerie médicale ambulatoire de proximité (PIMAP). Une « décision incompréhensible et paradoxale », réagit Éric Chavigny, vice-président délégué de la FNMR dans un post Linkedin.

7:30

Depuis le 30 avril, les candidatures sont ouvertes pour les solutions RIS et DRIMbox dans le cadre du Couloir Imagerie de la vague 2 du Ségur, informe le compte LinkedIn Engagé pour la e-santé. La procédure pour les industriels est détaillée à ce lien.
15 Mai

16:00

l'American Roentgen Ray Society a publié à l'occasion de ses 125 ans le premier numéro d'une nouvelle revue intitulée Roentgen Ray Review, annonce la société américaine. Cette revue proposera toutes les semaines du contenu pertinent cliniquement et riche en images, indique le communiqué.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR