Dans un article paru fin mars dans European Radiology, la Société européenne d’imagerie mammaire (EUSOBI) recommande la mise en place d’un dépistage complémentaire par IRM injectée pour les femmes aux seins extrêmement denses, qui constituent 8 % de la population féminine [1]. Cette IRM devrait être proposée au moins tous les 4 ans, dans l’idéal tous les 2 ou 3 ans entre 50 et 70 ans. Elle pourrait être découplée de la mammographie.
La sensibilité réduite de la mammographie
« Les femmes aux seins extrêmement denses ont environ deux fois plus de chances de développer un cancer du sein que la moyenne, rappelle l’EUSOBI dans un communiqué de presse. En même temps, la sensibilité de la mammographie est réduite chez elles car les cancers sont masqués par la surprojection du tissu mammaire fibroglandulaire ». La sensibilité du dépistage traditionnel oscille en effet entre 62 et 68 % chez les femmes à la densité mammaire la plus élevée contre 86 à 89 % pour les femmes dont les seins sont majori
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