Malgré une intensification de la production scientifique en radiomique, ce jeune champ de recherche en est encore à ses balbutiements en termes d’adoption clinique. Baptisée en 2012, la radiomique cherche à extraire des images radiologiques un certain nombre de caractéristiques pertinentes cliniquement et invisibles aux yeux des cliniciens. L’intention est louable mais s’avère difficile à développer en clinique, notamment en raison de la technicité des études de radiomique, et du manque de connaissance et de suivi des critères de bonnes pratiques en radiomique dans la communauté scientifique.
Améliorer « la reproductibilité et l’adoption en clinique »
Pour pallier ces difficultés, la Société européenne d’informatique en imagerie médicale (EuSoMII) a publié en octobre dernier dans European Radiology des recommandations de bonnes pratiques à destination des chercheurs en radiomique [1]. « La connaissance et l’application de ces pratiques sont cruciales pour l’extraction précise de ca
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