Radioprotection

L’imagerie pédiatrique barre la route aux rayonnements ionisants

La radioprotection des enfants était le sujet phare d'une session de l'ECR 2021 le 4 mars. Les intervenants ont rappelé les grandes lignes du principe ALARA et décrit l'apport des modalités non irradiantes pour l'imagerie pulmonaire des jeunes patients.

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Le 05/03/21 à 16:00, mise à jour hier à 14:13 Lecture 3 min.

Dans les situations où le scanner est indiqué en radiopédiatrie, le principe ALARA permet de réduire les rayonnements délivrés aux patients. capture d'écran ECR 2021

En radiopédiatrie, la radioprotection des enfants est une préoccupation permanente. Une session du 4 mars du Congrès européen de radiologie 2021 fut une nouvelle fois l’occasion de mettre en exergue le principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable) en imagerie pédiatrique et de lister les atouts des modalités non irradiantes.

Investir dans l’échographie

Willemijn Klein, radiopédiatre au centre médical universitaire Radboud à Nijmegen (Pays-Bas), donne la priorité aux modalités d’imagerie non irradiantes : « L’échographie est ma modalité préférée en imagerie pédiatrique car c’est la meilleure façon de réaliser un diagnostic radiologique sans causer de dommages collatéraux. » La radiologue recommande d’investir dans un échographe haut de gamme avec une résolution élevée. « L’échographie donne des très bonnes images des intestins, des poumons et du cerveau », remarque-t-elle.

Des renseignements au contact du patient

Outre son caractère non irradiant, l’échographie a l’avantage de fournir un

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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