Olivier Lucidarme

« L’imagerie spectrale permet de voir des choses que l’on n’avait pas prévu de voir »

Olivier Lucidarme, chef du service d'imagerie médicale de la Pitié-Salpêtrière-AP-HP, est au congrès de la Société nord-américaine de radiologie, à Chicago, avec deux présentations qui mettent le scanner en valeur : l'une en imagerie Covid, l'autre en imagerie spectrale oncologique.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 02/12/21 à 8:00, mise à jour hier à 14:10 Lecture 4 min.

« Ce qui m'interpelle dans ce congrès de la RSNA, c'est qu’il y a énormément de présentations technologiques sur l’IA, et très peu de séances médicales à l’ancienne », remarque Olivier Lucidarme. © C. F.

Docteur Imago / Vous présentez au RSNA un poster sur l’apport du scanner spectral pour l’imagerie abdominale oncologique. Quels sont les avantages de cette technologie ?

Olivier Lucidarme / À la Pitié-Salpêtrière, nous utilisons le scanner iQon® de Philips depuis deux ans. Avec cette machine, nous faisons de l’imagerie spectrale sans modifier les réglages à l’émission. Cela permet d'avoir du spectral en permanence, et pas uniquement pour ce que nous avons choisi de faire en amont. C’est une technologie très souple. La condition sine qua non de l’imagerie spectrale, c’est justement d’en faire sans s’en rendre compte car on ne sait pas quand on va en avoir besoin. L’imagerie spectrale permet de voir des choses que l’on n’avait pas prévu de voir. Par exemple, on fait un bilan de tumeur de la thyroïde et on trouve un polype du colon, ou bien on fait un bilan de douleur abdominale et on trouve un cancer de l’estomac que l’on ne voit que sur la série spectrale.

D. I. / L’imagerie spectrale peu

Il vous reste 85% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

27 Nov

7:10

L’intelligence artificielle (IA) est de plus en plus intégrée dans la recherche et la pratique en radiographie. Selon une étude parue dans Radiography, GenAI et les LLM offrent des opportunités transformatrices pour la recherche en radiographie à travers plusieurs étapes, de la conception de l’étude à la diffusion. Leur intégration exige toutefois une validation rigoureuse et des garanties éthiques pour limiter les biais, les erreurs et les risques liés à la confidentialité.

14:29

Une étude a évalué sept modèles LLM en open-source pour la synthèse des rapports radiologiques de patients ayant été victime d'un AVC ischémique aigu. Quatre modèles ont résumé efficacement des comptes rendus et pourraient être intégrés dans des flux radiologiques.

11:15

Selon une étude publiée dans l'American Journal of Roentgenology, la prévalence de malignité parmi les nodules surrénaliens indéterminés découverts fortuitement lors d'une tomodensitométrie avec injection de produit de contraste chez des patients sans cancer connu est extrêmement faible.

7:28

Si l'intelligence artificielle est très prometteuse chez l'adulte pour la détection et la caractérisation des nodules, ce n'est pas le cas sur les nodules pulmonaires pédiatriques, selon une récente étude. Celle-ci souligne la nécessité d'avoir une IA spécifique à la pédiatrie.    
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR