Neuro-imagerie

L’IRM 7 T a du potentiel en clinique malgré quelques inconvénients

Une session du congrès de la SFNR, le 21 mars, a fait le point sur les avantages et les inconvénients de l’IRM 7 T par rapport à la 3 T en neurologie. Si la 7 T fait montre d’un rapport signal sur bruit et d’un contraste améliorés, elle est aussi plus sensible au mouvement et son B1 est hétérogène.

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Le 04/04/18 à 11:00, mise à jour hier à 15:20 Lecture 3 min.

Selon Alexandre Vignaud, l’IRM 7 T apporte « un vrai bénéfice au niveau de l’information diagnostique » par rapport aux plus bas champs. © C. F.

En octobre 2017, la Food and Drug Administration (FDA), a autorisé pour la première fois l’exploitation d’une IRM 7 T en pratique clinique. Le 21 mars dernier, le congrès de la Société française de neuroradiologie (SFNR) s’est interrogé sur le potentiel de l’utilisation d’un tel appareil en routine pour l’exploration de la tête, du cou et du rachis. Au micro : Alexandre Vignaud, responsable de la plateforme d’imagerie clinique 7 T au Commissariat à l’énergie atomique (CEA).

Une technique prometteuse

D’un point de vue pratique, entame-t-il, les machines 7 T présentent certaines particularités à prendre en compte pour leur installation et leur utilisation. « Elles sont très imposantes et très lourdes. En revanche, leurs consommations en eau et en électricité sont à peu près similaires à celles d’une IRM 3 T. »

Un « fort bénéfice » au niveau du rapport signal sur bruit

Au niveau médical, la 7 T apporte, selon lui, de nombreux bénéfices par rapport à la 3 T, « en tout cas au niveau théorique »

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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