D’après un article publié dans la revue American Journal of Roentgenology [1], L’IRM fait preuve d’une meilleure performance diagnostique que la galactographie pour détecter les lésions chez les femmes qui présentent un écoulement mamelonnaire pathologique.
Une analyse qui regroupe 921 patientes
Les auteurs, des radiologues suisses et italiens, ont réalisé une revue systématique de la littérature médicale internationale sur le sujet. Ils ont exploité les bases de données MEDLINE, Embase et Web of Science. « Deux lecteurs indépendants ont sélectionné des articles éligibles publiés jusqu'en décembre 2015 », précisent-ils. L’outil QUADAS-2 (Quality assessment of diagnostic accuracy studies) a servi à évaluer la qualité des études. Au final, les radiologues ont analysé dix articles, soit un total de 921 patientes. « La qualité des études était élevée, avec un faible risque de biais et de faibles préoccupations concernant l'applicabilité », relèvent-ils.
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