Docteur Imago / Quelles raisons ont amené la SFNR à lancer cette étude sur l’imagerie cérébrale du COVID-19 ?
Stéphane Kremer / Dès le début de l’épidémie, nous avons été sollicités en neuroradiologie pour revoir des IRM cérébrales de patients en réanimation qui ne se réveillaient pas. Nous avons ainsi observé des anomalies méningées et des anomalies de perfusion, qui nous ont conduits à rédiger un premier article avec les médecins réanimateurs dans le NEJM. Nous avons ensuite décidé, avec François Cotton, le président de la SFNR, de lancer une cohorte nationale pour recueillir toutes les IRM de patients infectés par le COVID qui avaient eu un examen d’imagerie pour des anomalies neurologiques. La SFNR a fait un appel aux dossiers d’IRM cérébrales qui ont été ensuite colligés au CHU de Strasbourg. Ce qui fait la force de cette étude, c’est son caractère multicentrique. Les gens nous ont envoyé leurs cas pour faire un travail à grande échelle qui soit représentatif des anomalies cérébral
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