En 30 ans, environ 400 millions de doses de produits de contraste (PDC) à base de gadolinium ont été administrées en intraveineuse dans le monde. Ce chiffre, révélé le 28 février au Congrès européen de radiologie (ECR), montre à quel point l’injection de gadolinium a fait partie intégrante des pratiques radiologiques. Jusqu’à ce que des études viennent changer la donne, en démontrant que cet élément peut se déposer dans l’organisme, en particulier dans le cerveau.
Trois agents retirés du marché
Suite à ces découvertes, la Commission européenne a suspendu fin 2017 l’autorisation de mise sur le marché de plusieurs PDC linéaires. Magnevist® (gadopentetate dimeglumine) de Bayer, Omniscan® (gadodiamide) de GE Healthcare, et Optimark® (gadoversétamide) de Guerbet ont quitté les étals. Une décision prise sur recommandation du Comité d’évaluation des risques et de pharmacovigilance (PRAC). L’instance rappelle toutefois que les conséquences cliniques des dépôts de gadolinium dans l’organisme rest
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