COVID-19

Optimiser la détection du cancer du sein en période de capacité réduite

Des chercheurs américains ont démontré qu'une approche basée sur le risque permettait de trier les mammographies et d'optimiser la détection du cancer du sein. Cette méthode serait particulièrement intéressante lors de périodes de capacités réduites comme lors de la première vague de Covid-19.

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Le 03/05/21 à 7:00, mise à jour hier à 15:10 Lecture 1 min.

Une équipe de recherche a utilisé une stratégie basée sur le risque pour trier les mammographies dans un contexte de disponibilité et d’accessibilité limitées (photo d'illustration). D. R.

Alors que la première vague de Covid-19 a bousculé l’activité de dépistage, de diagnostic et de suivi des cancers, des chercheurs américains ont voulu savoir comment les centres d'imagerie médicale pouvaient optimiser le nombre de cancers du sein détectés pendant les périodes de capacité réduite en utilisant les caractéristiques individuelles des patientes.

1 800 000 mammographies

L’équipe menée par Diana Miglioretti, professeure de biostatistique à l’université UC Davis (Californie), a utilisé une stratégie basée sur le risque pour trier les mammographies. Les résultats de ses travaux ont été publiés le 25 mars dans JAMA Network. L'étude a inclus 1 878 924 mammographies réalisées entre 2014 et 2019 dans 92 centres de radiologie du Breast Cancer Surveillance Consortium.

Facteurs de risque

Les caractéristiques individuelles comme l'âge, les antécédents familiaux de cancer du sein, les symptômes mammaires, le temps écoulé depuis la dernière mammographie et les antécédents de cancer du sein a

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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