Le dépistage du cancer du sein est de moins en moins pertinent à mesure que la prise en charge des malades s’améliore et que la mortalité baisse. C’est ce que concluent des chercheurs en santé publique de l’université Aarhus, au Danemark, et de l’International Prevention Research Institute, à Lyon dans la revue European Journal of Public Health [1].
Le nombre de femmes à inviter
Søren Christiansen et ses confrères ont exploité les données du registre norvégien du cancer. Le dépistage organisé du cancer du sein est généralisé dans ce pays scandinave depuis 2005, après avoir été déployé par étapes dans les différents comtés. Les invitations sont envoyées aux femmes âgées de 50 à 69 ans, avec un intervalle biennal. Le taux de participation est de 80 %. À l’aide de ces données, les chercheurs ont évalué le nombre de femmes qu’il a fallu inviter au dépistage (number needed to invite, NNI) pour prévenir un décès par cancer du sein dans les 10 ans entre 1986 et 2016. « Le NNI exprime l’effet at
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