Évaluation de l'IA

Des recommandations anglaises questionnent l’intérêt de l’IA dans la radiographie thoracique d’une suspicion de cancer

Parues le 28 septembre, des recommandations du National Institute for Health and Care Excellence, un organisme public britannique, remettent en cause l'intérêt clinique des IA commercialisées dans la radiographie thoracique en cas de suspicion de cancer. En cause, un manque de preuves d'efficacité en clinique – une problématique qui s'étend à tout le champ de l'IA en radio thoracique, en plein boom.

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Le 16/01/24 à 15:00 Lecture 4 min.

Dans ses recommandations nationales, le NICE soutient que ces produits doivent faire l'objet de plus de recherches pour être utilisés en clinique sur les suspicions de cancer du poumon. (image d'illustration). D.R.

Évaluation du risque de développer une maladie cardiovasculaire, du risque de cancer du poumon chez le non-fumeur, détection du diabète de type 2... Ces deux dernières années, plusieurs logiciels utilisant l'intelligence artificielle (IA) ont remporté des succès en repérage opportuniste sur des radios thoraciques. Ce nouvel axe de développement n'est que le dernier cheval de bataille des développeurs d'IA, après le développement de logiciels visant à repérer les maladies thoraciques recherchées en radiologie conventionnelle – cancer du poumon, tuberculose, pneumothorax, etc. – , et plus récemment l'introduction de l'IA générative pour booster les capacités de ces nouveaux outils.

Un examen qui attire la medtech

Plusieurs raisons expliquent cet intérêt des entreprises de la medtech pour la radiographie thoracique : cette dernière demeure très pratiquée, et la production d'une seule image par examen facilite l'entraînement et le développement d'outils d'IA par rapport à l'imagerie en c

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Bibliographie

  1. Jones C. M., Buchlak D. Q., Oakden-Rayner L., et coll., « Chest radiographs and machine learning – Past, present and future », Journal of Medical Imaging and Radiation Oncology, 25 juin 2021. DOI : 10.1111/1754-9485.13274.
  2. Plesner L. Louis., Müller C. F., Brejnebøl W. M. et coll., « Commercially Available Chest Radiograph AI Tools for Detecting Airspace Disease, Pneumothorax, and Pleural Effusion », Radiology, 26 septembre 2023. DOI : 10.1148/radiol.231236.
  3. Shin J. H., Han K., Ryu L., et coll., « The impact of artificial intelligence on the reading times of radiologists for chest radiographs », NPJ Digital Medicine, 29 avril 2023. DOI : 10.1038/s41746-023-00829-4.

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11 Déc

7:18

L’administration de glucagon et d’hyoscine-butylbromure ainsi que le volume de la vessie, n’ont montré aucune association significative avec les artefacts de mouvement lors de l’IRM prostatique T2W. De fait l’utilisation régulière d’antispasmodiques et le vidage de la vessie peuvent être reconsidérés lors de l’IRM prostatique, indique une revue systématique qui souligne la nécessité de stratégies de dosage personnalisées en scanner avec contraste amélioré.

7:30

Une étude a quantifié l'ampleur et l'évolution de l'utilisation des produits de contraste chez les bénéficiaires du programme Medicare aux États-Unis (environ 13,5 milliards de mL administrés entre 2011 et 2024). Elle montre également qu'une catégorie d'examens d'imagerie représente la majeure partie de ce volume.
09 Déc

16:00

L'entreprise Agfa annonce la suppression de 145 postes en Belgique, due à l'accélération du déclin du film radiologique sur le marché mondial (communiqué).
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