Agents de contraste

GE Healthcare demande un réexamen de la recommandation européenne sur les produits de contraste au gadolinium

La branche santé de General Electric demande un nouvel examen de la recommandation de suspension d’autorisation de mise sur le marché de quatre agents de contraste linéaires au gadolinium, dont son Omniscan.

Le 21/03/17 à 12:00, mise à jour hier à 15:27 Lecture 1 min.

« GE Healthcare reste ferme sur ses convictions basées sur des preuves que le rapport bénéfice sur risque global des agents de contraste linéaires, dont l’Omniscan, est positif », indique le communiqué de l'entreprise. par زرشک (Own work) [CC BY-SA 3.0

GE Healthcare demande à l’Europe de revoir sa copie. Dans un communiqué publié le 16 mars, le constructeur annonce qu’il a « exercé son droit » à solliciter un réexamen des recommandations émises l’Agence européenne du médicament (EMA) concernant les agents de contraste linéaires au gadolinium. Le 10 mars 2017, son Comité d’évaluation des risques en matière de pharmacovigilance (PRAC) a préconisé le retrait de l’autorisation de mise sur le marché de quatre molécules, dont le gadodiamide (Omniscan®), commercialisé par GE Healthcare.

« Le rapport bénéfice sur risques est positif »

« GE Healthcare reste ferme sur ses convictions basées sur des preuves que le rapport bénéfice sur risque global des agents de contraste linéaires, dont l’Omniscan, est positif », indique le document. Si elle reconnaît qu’une partie du gadolinium reste bien dans le cerveau, l’entreprise souligne qu’ « aucune étude clinique ne prouve le caractère dangereux de ces dépôts ».

Bracco, Guerbet, Bayer

Outre Omniscan®, trois produits sont concernés par la recommandation du PRAC : l’acide gadobénique (MultiHance®), de Bracco, l’acide gadopentétique (Magnevist®), de Bayer et le gadoversétamide (Optimark®), de Guerbet. Dans un communiqué publié le 10 mars, Bracco défend son produit avec les mêmes arguments que GE Healthcare sans indiquer avoir demandé un réexamen. Guerbet, pour sa part, a annoncé ne pas avoir l’intention de demander au PRAC de réexaminer ses recommandations. Au 20 mars 2017, Bayer Pharmaceuticals n’avait pas encore répondu à nos questions.

Le Comité des produits médicaux destinés à l’utilisation humaine puis la Commission européenne

Si le PRAC maintient ces recommandations après réexamen, il les transmettra au Comité des produits médicaux destinés à l’utilisation humaine (CHMP), qui donnera son avis. Elles seront ensuite soumises à la Commission européenne qui prendra – ou non – décision applicable aux membres de l’Union européenne.

Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint BOM Presse Clichy

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

13 Mai

7:30

Les injections guidées par imagerie pour traiter la douleur liée à la spondylarthrose donnent des résultats prometteurs, mais les preuves manquent encore sur leur efficacité, leur pertinence, les modalités d'imagerie et les médicaments à utiliser, constate un article conjoint des sociétés européennes de radiologie musculosquelettique et de neuroradiologie.
12 Mai

16:00

Les patientes plus jeunes, plus éduquées et avec de meilleures connaissances de l'utilisation de l'informatique en santé ont une opinion plus favorable à l'utilisation de l'intelligence artificielle dans le cadre du dépistage du cancer du sein, selon un sondage mené aux États-Unis et présenté dans JACR.

13:46

Les systèmes de segmentation de l'hippocampe assistée par intelligence artificielle montrent une bonne précision pour distinguer les patients atteints de maladie d'Alzheimer de ceux d'un groupe contrôle, bien que la différenciation entre la maladie d'Alzheimer et une déficience cognitive légère demeure un défi, conclut une méta-analyse.

7:30

Docteur Imago

GRATUIT
VOIR