Imagerie lourde

La France a les scanners les plus jeunes d’Europe

À moins de 4 ans, l’âge moyen des scanners français est le plus bas d’Europe, révèle un rapport publié en septembre par l’IRSN. Le parc connaît toutefois un léger vieillissement, tandis que le rythme de remplacement des appareils ralentit.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 04/10/18 à 11:00, mise à jour hier à 14:13 Lecture 3 min.

La fréquence de renouvellement des scanners est passée de 5,7 ans en 2013 à 6,9 ans en 2017. © Carla Ferrand

En moyenne, les scanners français fonctionnaient depuis 3,6 ans au 15 septembre 2017, d’après un rapport sur le parc de scanners en France publié fin septembre par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) [1]. Un âge calculé sur la base des autorisations délivrées par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui place l'hexagone « en première position des pays européens ».

Un « léger vieillissement »

Des données fournies par le COCIR, association européenne qui représente les intérêts des constructeurs de dispositifs médicaux, montrent toutefois que le parc a connu un « léger vieillissement » entre 2008 et 2015. Les machines sont, en outre, remplacées de moins en moins souvent. La fréquence de renouvellement passe ainsi de 5,7 ans en 2013 à 6,9 ans en 2017, toujours selon les données collectées auprès de l’ASN.

Répartition du pourcentage de scanners par tranche d'âge en 2008 et 2015 pour la France. Source : COCIR 2016

Année

2015

2008

Catégorie d’âge (ans)

1-5

6-10

10 +

1-5

6-10

10+

R

Il vous reste 79% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. IRSN, Pôle Santé et Environnement, Service d’études et d’expertise en radioprotection, Parc de scanners et recommandations relative à la radioprotection en imagerie médicale, 2018. http://logi103.xiti.com/go.click?xts=410711&s2=3&p=Rapport-PSE-SAN-SER-2018-00002-Parc-Scanners&clic=T&type=click&url=http://www.irsn.fr/FR/expertise/rapports_expertise/Documents/radioprotection/IRSN-PSE-SANTE-SER-2018-00002-Parc-Scanners.pdf. Site consulté le 2 octobre 2018.
  2. Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), « L’équipement en imagerie des établissements de santé publics et privés à but non lucratif », Les établissements de santé, édition 2017. https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/17-3.pdf. Site consulté le 3 octobre 2018
  3. Cour des comptes, « L’imagerie médicale. Communication à la commission des affaires sociales du Sénat », avril 2016. https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/EzPublish/20160511-imagerie-medicale.pdf. Site consulté le 3 octobre 2018

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

21 Fév

13:40

Selon une étude publiée dans Radiology, un algorithme d’apprentissage profond disponible dans le commerce peut permettre des examens IRM de l’épaule de bonne qualité en sept minutes.

7:37

Le parlement a adopté définitivement le budget 2025 de la Sécurité sociale ce 17 février. Il prévoit une hausse des dépenses d’Assurance maladie de 3,4 %, pour atteindre un montant de 265 milliards d’euros.
20 Fév

16:01

L’imagerie des paramètres d’atténuation par ultrasons peut être utilisée pour le dépistage clinique afin d’évaluer la prévalence de la MASLD chez les patients en surpoids ou obèses et de suivre de manière dynamique la progression de la maladie, conclut une étude publiée dans Clinical radiology.

13:31

Le modèle de langage appelé Axpert démontre un potentiel de marquage automatique de l’entérocolite nécrosante sur les comptes-rendus de radiographie abdominale infantile. Cette méthode de marquage peut ainsi servir de cadre pour d’autres modalités d’imagerie et maladies chez les enfants, et les maladies rares chez l’adulte, suggère une étude publiée dans JAMIA Open.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR