Avec 81 établissements perturbés, le National Health Service (NHS), le service public de santé du Royaume-Uni, fut l’une des principales victimes de la cyber-attaque mondiale de mai 2017. Le « rançongiciel » Wanna Cry a infecté certains systèmes informatiques, en particulier ceux des appareils d’imagerie médicale, et bloqué leur fonctionnement. Résultats : des rendez-vous reportés et des opérations annulées.
Le PC qui contrôle les scanners est leur point faible
Des spécialistes israéliens en sécurité informatique ont analysé ces événements. Ils ont présenté leurs travaux au dernier congrès de la Société nord-américaine de radiologie (RSNA) [1]. Principal enseignement : les scanners sont les appareils les plus vulnérables et le PC qui les contrôle est leur point faible. Leurs systèmes d’exploitation et de protection ont en effet tendance à être obsolètes. Les réglementations en matière de dispositifs médicaux et les longueurs des processus d’autorisation rendent difficile leur mise à jour
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